Un siècle après Henri Gouges, la famille protège toujours les climats de Bourgogne
La guerre conduisant à la chûte des prix, Henri Gouges (1889-1967) saisit la balle au bond et acquiert la majeure partie des vignes qui constituent le domaine aujourd’hui. 1920 – Henri – Nuits Saint-Georges marquent donc le début de l’histoire Gouges.
C’est avec fierté que nous perpétuons aujourd’hui l’héritage de ce grand homme: fervent défenseur du Patrimoine Bourguignon, visionnaire et pionnier de la mise en bouteille à la propriété (dès 1929). Président du syndicat de défense des Grands Vins de Bourgogne, Henri Gouges est à l’origine de la loi sur les Appellations Controlées et fût représentant de la viticulture bourguignonne au comité directeur de l’INAO.
«C’est à la vigne que mûrissent les Grands Vins», cet adage guide l’ensemble de nos choix depuis la création du domaine. En 1940, Marcel et Michel Gouges décident de replanter le vignoble vieillissant pour assurer l’avenir. Pierre et Christian, eux, s’atteleront à moderniser les techniques viti-vinicoles et seront dans les premiers à prendre le virage d’une viticulture raisonnée avec pour seule préoccupation: la qualité. Cette époque est également marquée par l’export, et les vins Henri Gouges commencent à voyager dans le monde.
Soucieux des enjeux actuels, Grégory et Antoine Gouges, ont décidé de marquer leur ère de la responsabilité et du naturel. Depuis 15 ans, l’ensemble du domaine est travaillé selon les principes de l’agriculture biologique. Privilégier la biodiversité, favoriser l’enracinement de la vigne, encourager le développement des micro-organismes, l’étude de la terre et de ses échanges sont les maître-mots de cette quatrième génération.
Une famille qui oscille en permanence entre tradition d’un côté, ouverture à son époque et vision d’avenir de l’autre. Comme en témoigne l’histoire du «Pinot Gouges», où cette capacité à allier innovation et tradition trouve sa plus merveilleuse illustration.